Les mobilités

Les compétences de Rodez agglomération

Rodez agglomération est compétente pour : 

  • la gestion des transports collectifs : réseau urbain « Agglobus » et services scolaires sur le territoire de l’agglomération;
  • le développement des mobilités actives, partagées et solidaires.

Sur le territoire de Rodez agglomération, le Plan Global des Déplacements (PGD) vise d’ailleurs à réduire la place de l’automobile en ville et à favoriser les transports alternatifs (bus, vélo, marche, covoiturage…), afin de “rendre” le centre-ville aux résidants et aux visiteurs.

Ainsi, Rodez agglomération a mis en place et gère :

  • deux pôles d’échanges multimodaux  : gare SNCF et La Mouline.  Avant la mise en place de ces pôles d’échanges, 48 cars scolaires circulaient en centre-ville le lundi matin. Aujourd’hui 20 seulement. Les autres matins de la semaine, il y en avait 36, ils ne sont plus que 11.  
  • le parc relais de la Crouzette qui dessert la ligne B du réseau Agglobus afin de capter les automobilistes arrivant de l’extérieur de Rodez, diminuer le flux de véhicules au cœur de l’agglomération, et ainsi favoriser le développement des modes alternatifs…

Schéma d'agglomération des mobilités actives

Le schéma d’agglomération des mobilités actives a été mis à jour en 2021. Il a pour objectifs de:

  • favoriser le vélo pour les déplacements du quotidien (domicile-travail),
  • de permettre le partage de la voirie et l’apaisement de la circulation
  • améliorer les services aux usagers du vélo (jalonnement, stationnement, services associés à la pratique du vélo).

Le schéma s’inscrit dans la lignée du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) qui vise à améliorer la qualité de l’air et à limiter l’utilisation de la voiture individuelle pour les déplacements du quotidien.

L'agglo, "Territoire cyclable"

Rodez agglomération a déposé en 2023 un dossier de candidature à la 1ère édition de l’AAP « Territoires cyclables » lancé par l’État  et a été retenue au terme de la phase d’analyse.

Ce dispositif accompagne sur plusieurs années les territoires les moins urbanisés dans la mise en œuvre de l’ensemble des aménagements prévus dans leur schéma directeur cyclable. Autrement dit, l’État financera sur 6 ans (2023-2029), à hauteur de 50 %, les investissements des collectivités liés à la mise en œuvre du schéma d’agglomération. Les frais de travaux, de maîtrise d’œuvre, d’études préalables, d’acquisitions foncières, ou
encore les dépenses liées aux actions de communication, entrent ainsi dans l’assiette subventionnable.

Le coût total du programme inscrit dans le dossier de candidature est estimé à 17 313 280 €.